LA SOLIDARITE ET L’ENTRAIDE DANS L’EGLISE
INTRODUCTION
Par solidarité, Raymond Chappuis entend la bonté et la générosité[1]. Pour lui, la solidarité est une forme d’amour qui unit les hommes quand les nécessités les placent devant des événements graves[2]. Elle est aussi un simple accord réglant des comportements pour engager une action[3]. La solidarité est aussi un rappel à plus de morale dans la conduite des hommes et des sociétés. Elle est aussi un devoir d’assistance entre les membres d’une même société[4]. Enfin, la solidarité est la forme par excellence de la moralité moderne, comme la vertu rationnelle et laïque que le progrès doit substituer aux vertus périmées de l’époque théologique et métaphysique[5].
Mais la solidarité est aussi une valeur chrétienne qui est aussi une réalité africaine à évangéliser. De nombreux signes de solidarité sont présents chez les Africains. Qu’il s’agisse des occasions de joie ou des circonstances de décès. Mais on peut, en regardant de près, voir que ce n’est pas forcément l’amour de l’autre qui commande la solidarité. Parfois c’est la peur qui motive cet élan que l’on remarque surtout entre les frères de sang ou les membres su village, nous pensons qu’il manque à la solidarité africaine la dimension de l’amour gratuit pour l’autre, qui est recommandée par la foi chrétienne.
Nous pensons que l’Eglise, par une pastorale catéchétique vécue dans le respect de chacun et dans l’accueil de l’autre comme don de Dieu, peut conduire le peuple africain à passer d’une solidarité intéressée à une solidarité évangélique. C’est cette sortie d’eux-mêmes qui fera que les Africains passeront de la solidarité traditionnelle à la solidarité évangélique.
1 LA SOLIDARITE DANS LA BIBLE ET DANS L’ENSEIGNEMENT DE L’EGLISE
11 LA SOLIDARITE DANS L’ANCIEN TESTAMENT
111 LE PLAN DE SALUT SELON DIEU
Dieu a créé l’homme et la femme ; c’est-à-dire l’être humain à son image et à sa ressemblance, pour qu’ils vivent en communion d’amour avec lui[6]. Cette communion ou solidarité avec Dieu le créateur est inséparable de leur communion entre eux. Ils sont faits l’un pour l’autre, se reconnaissant à la fois différents et complémentaires, faits pour la communion, c’est ensemble que l’homme et la femme peuvent partager le bonheur de Dieu[7]. Mais de nouveau, dans le jardin d’Eden, l’homme et la femme se détournent de Dieu pour aller vers le serpent. Ils ont cherché leur bonheur en dehors de Dieu. C’est ainsi que l’homme et la femme se sont séparés de Dieu et en même temps rompant les solidarités en Dieu, ils faussent la solidarité qui les lie entre eux et avec la création dont ils devaient être les maîtres.
La solidarité est donc ce lien d’interdépendance, de complémentarité, dans la différence qui constitue notre condition commune, universelle, selon l’intention explicite de Dieu créateur : elle correspond à son idée créatrice sur le genre humain.
112 DIEU, BON PEDAGOGUE
Pour triompher du péché, pour renouer le lien entre lui et l’être humain, c’est-à-dire l’homme et la femme et entre eux, Dieu commence par leur inculquer l’esprit de solidarité. Il commence son enseignement en choisissant Noé : « La méchanceté de l’homme était grande sur la terre[8]. Avec Noé et toute sa famille, et des représentants de la création, Dieu renoue l’alliance pour l’humanité et pour l’univers[9]. L’arc-en-ciel est donné comme le signe incontestable de cette alliance qui de Noé s’étend à l’univers. Pourtant le péché demeure. Le récit de la tour de Babel en montre la nocivité profonde. « tout le monde se servait d’une même langue…bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet pénètre les cieux ! »[10]On pourrait dire : enfin la solidarité joue à plein. Mais ensemble, les hommes tentent de rivaliser avec Dieu, leur Créateur. Ils refont le péché de rupture qui est l’orgueil de leurs premiers parents. Ils vivent la solidarité entre eux, mais contre Dieu qui en est la source aussi. Dieu intervient : « Confondons leur langage »[11]. Dieu ne punit pas la solidarité humaine mais en pédagogue, il éduque l’humanité à vivre selon sa vocation inaliénable à partir de l’union avec Dieu.
Puis vient le déploiement de l’humanité, les patriarches et parmi eux, Dieu se choisit un homme : Abraham. En Abraham, Dieu voit déjà un grand peuple, mais de nouveau, le péché apparaît : la difficulté de vivre solidairement. C’est le conflit entre Abraham et son neveu Loth[12]. De nouveau, Dieu, en bon pédagogue inspire à Abraham de partager les biens de la famille. Avec Abraham, Dieu renouvelle l’alliance pour tous[13]. C’est dans la personne et la figure d’Abraham que la paternité des ancêtres est conçue comme universelle. Car le nom d’Abraham signifie le père d’une multitude de peuple[14], par qui « se béniront tous les clans de la terre »[15]. Cette promesse faite sera renouvelée à Isaac[16], puis au fils d’Isaac, Jacob[17]. Ainsi donc, la permanence d’un héritage qui se transmet de génération en génération par le lien du sang est une conviction importante en Israël. A partir de l’exil, les descendants d’Abraham sont ceux qui imitent sa quête de justice et son espérance.[18]
Pour une évolution constante et malgré les sursauts nationalistes, la parenté bienfaisante d’Abraham et des grands ancêtres, s’actualisera par la foi, et non par la race. A partir de cette conception des patriarches comme pères, Israël découvre que Dieu lui-même est le père des pères, enfin comme le père du roi, car depuis David, la paternité est revendiquée spécialement pour le roi par qui, la faveur divine attend toute la nation qu’il représente[19]. La reconnaissance de la filiation divine du roi prépare ainsi la révélation finale du vrai père dans le Nouveau Testament.
Pour montrer et expliquer le genre de solidarité qu’il voulait entre tous les hommes, Dieu choisit d’aimer Israël. Le commencement absolu d’Israël n’est autre que la grâce de Dieu[20]. Avec Moïse, Dieu révèle combien il este solidaire de son peuple. Dieu appelle Moïse à être l’instrument pour libérer son peuple, le constituant et le guide de son peuple[21]. L’avenir que Dieu envisage pour son peuple passe par un bonheur terrestre très matériel.
Israël semble être un peuple heureux, sans souci, qui vit à l’inétrieur des frontières que Dieu lui a fixées[22] et pourtant, la vocation d’Israël concerne sa communion avec Dieu et tous les peuples de la terre. Israël est porteur de promesse universelle, ses privilèges impliquent une responsabilité à l’égard de toutes les nations de la terre, l’alliance avec Israël est placée par Yahvé sous le signe de l’amour. La tente de la réunion et la nuée seront autant de signes de la présence de Yahvé conduisant le peuple vers la terre promise[23]. Les dix commandements sont les exigences de cette alliance. La réponse que Dieu attend de son peuple comporte la reconnaissance de Dieu comme l’unique et la solidarité fraternelle entre les hommes. L’alliance constitue le peuple comme unité solidaire, tout engagé comme un seul dans la fidélité et bénéficiaire de la promesse[24].
Au moment où les tribus s’implantent en Canaan, Josué invite tout le monde à renouveler l’alliance afin de rester un peuple uni, solidaire dans la fidélité au Dieu des pères et à l’alliance renouvelée.
113 ISRAEL, PEUPLE SOLIDAIRE ET LES PROPHETES
A travers tous ces enseignements de Yahvé à partir de l’alliance, le peuple comprend qu’il doit vivre en peuple solidaire. On va mieux voir peu à peu que ce qui concerne tout le peuple comme un ensemble collectif interpelle chaque personne. Chacun est responsable et solidaire de la fidélité de tous dans la vocation commune. Israël vit la solidarité dans le bien comme dans le péché. Les Israélites se mettent ensemble pour faire des sacrifices et pour rendre un culte à Yahvé, malgré cet effort de vivre ensemble comme peuple de Dieu, Israël est infidèle à l’alliance.
Il abandonne son Dieu pour aller se prosterner devant d’autres dieux[25]. Raboom, influencé par sa mère, entraîne dans l’idolâtrie le peuple que Yahvé lui a confié[26], portant ainsi d’autres infidélités à l’alliance, fustigées par les prophètes. L’injustice sociale sous toutes ses formes s’installe. Ainsi, l’adultère et le meurtre commis par David, dénoncés par Nathan[27], l’oppression exercée sur les pauvres par les riches : « Ils vendent le juste à prix d’argent, le pauvre pour une paire de sandales. Ils écrasent la tête des petites gens dans la poussière, ils ferment la route aux malheureux[28] ». Devant les tribunaux, il n’y a pas de justice pour le pauvre[29]. Les riches vivent seuls dans le luxe[30].
114 PAR LES PROPHETES, DIEU APPELLE SON PEUPLE A LA SOLIDARITE
Malgré l’infidélité d’Israël, Dieu vient à la rencontre de son peuple en leur parlant par les prophètes. Les prophètes ne dénoncent pas seulement l’infidélité du peuple, mais ils disent la volonté de Dieu et annoncent la nouvelle alliance.
Le peuple est porté à déformer l’image de Dieu sous l’influence des cultes païens. Les prophètes proclament que le Dieu du Sinaï n’est pas une puissance de la nature, mais le Dieu vivant et personnel, qui a choisi librement, par amour, son peuple, et qui cherche une réponse d’amour de la part des hommes. Ils essaient de le dire avec des images nouvelles. Dieu est époux[31]. Dieu est le Vigneron qui soigne sa vigne[32]. Il est le père qui chérit son enfant[33]. Dieu lui-même rappelle la formule même de l’alliance : « Vous serez mon peuple, je serai votre Dieu[34]. » Par ces images tirées de l’expérience familière, les prophètes font comprendre que Dieu est celui qui aime et le bonheur de l’homme dépend de sa réponse à cet amour de Dieu. Les prophètes ont essayé d’amener le peuple à la conversion du cœur. Les beaux rites et les belles paroles ne suffisent pas comme réponse à Dieu ». Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi[35] ». Les prophètes réaffirment constamment l’importance première des dispositions intérieures[36]. Dans le Ps 50, Dieu rappelle l’alliance et puisque l’alliance est violée, il manque la justice et l’amour[37], Il n’ya pas d’alliance sans solidarité[38]. Bien sûr, tout cela a été perçu progressivement avec beaucoup de lenteur et de recul, d’échec, surtout par les prophètes : l’alliance offerte et scellée par Dieu est avant tout une question de cœur et de solidarité fraternelle, et pas d’abord une question de culte et de sacrifices extérieurs.
Finalement, les prophètes voient que la conversion sera l’œuvre de la grâce de Dieu[39]. La Promesse faite à Abraham, à David tient uniquement à la fidélité de Dieu et doit s’accomplir un jour. Le dernier mot n’est pas le jugement mais le salut, la vie, le règne de Dieu. Dieu lui-même prendra tout en mains. C’est lui qui introduira l’humanité toute entière dans une nouvelle alliance pour « gouverner la terre dans le droit et la justice[40] »
Les prophètes parlent aussi d’un médiateur de salut[41]. Ce médiateur c’est le Christ, le Messie, temple de Dieu et source de vie[42].
1.2 LA SOLIDARITE DANS LE NOUVEAU TESTAMENT
1.2.1. JESUS REALISE LE DESSEIN DE DIEU
Jésus révèle que Dieu est Père[43], Père de tous les hommes[44]. C’est un père bon et miséricordieux[45].
Pour aller au Père, il faut passer par Jésus[46]. En Jésus, Dieu réalise son projet d’habiter parmi les hommes[47], pour que les hommes puissent connaître la joie et le bonheur du Fils qui demeure en Dieu. Car la volonté du Père est que les hommes soient en communion avec Lui comme son Fils Jésus est « Un » avec Lui, Jésus veut habiter dans les hommes[48], pour faire des hommes la demeure de Dieu[49]. Jésus donne l’Esprit qui suscite en l’homme la présence de Dieu et son propre Corps, c’est-à-dire l’eucharistie nourrit la vie de Dieu dans les hommes[50].
L’humanité de Jésus est le temple nouveau[51]. Désormais, il n’y a plus de séparation entre Dieu et l’homme le voile de l’humanité du Christ est déchiré pour permettre le passage des hommes au cœur de Dieu par l’Esprit. Ainsi, il n’y a plus de différence entre Juifs et Grecs. Tout le monde peut entrer dans le Saint des Saints, le Cœur du Père, en particulier ceux que la loi tenait pour « impurs », les païens. La déchirure du voile du temple signifie l’abrogation de l’ancienne alliance et du culte mosaïque. En se déchirant pour vous ouvrir un passage, le Cœur du Christ devient l’unique chemin vers le Père[52]. « personne ne va au Père sans passer par moi[53] » [54]. Personne ne connaît le Père si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils veut bien le révéler[55] »
« Le malheur des hommes physique ou spirituel, leur aveuglement, leur péché…brisent le cœur du Christ et transpercent le Cœur de Dieu[56]. On le voit dans plusieurs passages de l’Evangile : pris d’émotion, Jésus pleure[57], la brebis retrouvée[58], le fils retrouvé[59], le bon Samaritain[60]. Jésus unit dans un même commandement l’amour de Dieu et du prochain, Jésus se montre le prochain de tout le monde, même du méchant[61]. Jésus invite à la solidarité, à la perfection[62].
1.2.2 JESUS-CHRIST : UN DIEU SOLIDAIRE DE TOUTE L’HUMANITE
Comme le fait remarquer Calderi : « L’événement de l’Annonciation en Lc 1,26-38 est tout à fait extraordinaire et significatif de l’amour que Dieu nous porte. Il est si grand que le Seigneur ne se contente pas de nous donner un signe extérieur de sa présence et de sa proximité, mais il s’unit à l’homme de manière définitive et absolue. Pour que l’homme puisse être à son image et à sa ressemblance, Dieu prend son visage et son corps. Dans un élan d’amour inouï, l’Esprit de Dieu se mélange à notre poussière humaine dans le sein virginal de Marie pour en faire surgir l’humanité nouvelle du Christ. En Jésus-Christ, Dieu et l’homme ne font qu’une personne : le verbe fait chair. En Jésus, Dieu est devenu homme, en Jésus, l’homme est Dieu[63]. » étant homme, Jésus a tout connu et tout vécu, sauf le péché. « Prenant la condition d’esclave et devenu semblable aux hommes[64] .» Il est né d’une femme[65]. Il est fils du charpentier[66]. Il a une personnalité forte[67].
Il est doux et humble de coeur[68]. Il a été injurié[69], livré[70], incompris[71]. Jésus est tellement solidaire, si bien que tout ce qui touche les hommes le touche aussi, surtout les démunis, les pauvres. Pour sauver les hommes, Dieu devient l’un d’eux[72].
La solidarité s’enracine dans la foi chrétienne car le Fils de Dieu, Jésus fait de tous les hommes des frères. Etant dans sa chair la communion entre Dieu et les hommes, « Jésus est l’époux par excellence qui se donne comme sauveur de l’humanité qu’il a unie à la divinité comme son propre corps, il est celui qui révèle la vérité originelle du mariage, c’est-à-dire la vérité du commencement[73] »
1.2.3 JESUS INVITE SES DISCIPLES A FAIRE COMME LUI
Lui, Jésus, étant »de condition divine, n’a pas gardé jalousement pour lui le rang qui l’égalait à Dieu. Il s’est dépouillé, prenant la condition de serviteur…Il s’est abaissé, obéissant jusqu’à la mort sur une croix. » Jésus invite ses disciples à se mettre à son école,[74]à l’imiter « Si je vous ai lavé les pieds, moi le Seigneur et le Maître, vous devez vous aussi laver les pieds les uns les autres…ce que je fais pour vous, faites le vous aussi. » Jésus demande aux disciples de garder sa parole[75], devenir ses disciples[76]. Ce que Jésus a fait pour ses disciples, il veut que ses disciples le fassent pour leurs frères. « Comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres, nul n’a de plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis[77]. »
Le disciple doit aimer Dieu et le frère, du même amour qui existe entre le Père et Jésus, et avec lequel Jésus nous a aimés[78]. « La solidarité du disciple avec le frère, la sœur est la conséquence de la confirmation de sa solidarité avec Dieu[79]. Le disciple doit aimer à la manière de Jésus, c’est-à-dire mettre sa vie au service gratuit des autres.[80]
Le disciple est appelé à se montrer compatissant comme le Père[81]. « L’unique chemin pour avoir la vie éternelle : se comporter à l’égard de l’homme et de tout, comme Dieu le fait, se montrer son prochain et être solidaire de sa détresse, voilà comment on devient fils du Père qui est aux cieux[82] » Dans un couple chrétien, aimer comme Jésus c’est pour la femme se soumettre à son mari, et pour le mari, c’est aimer sa femme comme le Christ a aimé l’Eglise jusqu’à se livrer pour elle[83].
1.2.4 L’EGLISE : CORPS DU CHRIST
Tous les baptisés forment le Corps du Christ, chaque baptisé est un membre de ce corps.
Chacun reçoit la grâce de l’Esprit pour le bien du corps entier[84]. Par le baptême, tous les chrétiens deviennent Fils du même Père « car vous êtes tous fils de Dieu par la foi, dans le Christ, vous avez revêtu le Christ. Il n’y a ni juif, ni grec, il n’y a ni esclave, ni homme libre, il n’y a ni homme, ni femme, car tous vous ne faites qu’un dans le Christ Jésus[85]. »
« L’Eglise est le Corps du Christ dont tous les chrétiens dispersés dans le monde sont les membres. L’Eglise est donc l’homme dans sa solidarité avec les autres hommes en Jésus-Christ. La communion ecclésiale est cette solidarité profonde qui existe entre les membres. L’Eglise a essentiellement pour rôle de témoigner à la face du monde qu’elle est un corps vivant dans lequel tous les membres vivent en communion et en interdépendance les uns avec les autres.
1.3. LA SOLIDARITE SELON L’ENSEIGNEMENT DE L’EGLISE
1.3.1 LA SOLIDARITE SELON LES PERES DE L’EGLISE
Face à la situation sociale et religieuse de leur époque, les Pères de l’Eglise ont dénoncé la séparation des classes et ont exhorté au sens du partage, à l’égalité. Les Pères de l’Eglise interviennent pour dire que « en prenant la condition humaine, le Christ se rend solidaire de toute humanité. L’humanité et la divinité sont désormais indissolublement associées dans l’unique personne du Fils de Dieu. Tout témoignage d’humanité touche le Dieu qui s’est identifié à tout homme, tout spécialement aux personnes démunies et au moins intéressantes[86]. La foi et le baptême font de tout chrétien un fils dans le Christ, relié au père commun[87].
Père AKE PATRICE JEAN, Curé de St Jacques
[1] CHAPPUIS(Raymond).- La Solidarité. L’éthique des relations humaines (Paris, PUF 1999), p. 3
[2] CHAPPUIS(Raymond).- La Solidarité. L’éthique des relations humaines (Paris, PUF 1999), pp. 3-4
[3] CHAPPUIS(Raymond).- La Solidarité. L’éthique des relations humaines (Paris, PUF 1999), p. 4
[4] CHAPPUIS(Raymond).- La Solidarité. L’éthique des relations humaines (Paris, PUF 1999), p. 5
[5] CHAPPUIS(Raymond).- La Solidarité. L’éthique des relations humaines (Paris, PUF 1999), p. 5
[6] Gn 1, 26-30
[7] Gn 2, 15_17
[8] Gn7,5-8
[9] Gn8,17 et 22,9.1 et 9-17
[10] Gn11,1 et 4
[11] Gn11,7-8
[12] Gn13,8
[13] Gn13,14-17
[14][14] Gn17,5
[15] Gn13,3
[16] Gn26,3
[17] Gn32,29
[18] Is 51
[19] 2sm7,14, Ps 2,7
[20] Dt4,37 ;7,6-8
[21] Ex3,7-10
[22] Ex3,8-9, Dt7,1-6
[23] Ex25,10-22,10-22,NB9,15-23
[24] Jos24
[25] Jr 2, 13
[26] 1R14,21-24
[27] 2S12,7
[28] Am2,6-8
[29] Am5,10-12
[30] 4,1-3
[31] Os2,4-25,Js54,Ez16
[32] Js5,1-7
[33] Os11,1-9 et Jr31
[34] Ez36,28,Jr 31,1
[35] Js 29,13
[36] Js1,10-20, Os6,1-6
[37] Is58
[38] Js53,5
[39] Os 2,21-25,Jr 31,31-34
[40] Ps 93,96-98
[41] Is7,9,11-42,1-4
[42] Ez3,33 ; Ag2,7-9
[43] Jn8,5-7
[44] Mt6,9
[45] Lc15,11-12
[46] Jn14,6.He10,19-20
[47] Jn1,14 ;Lc1,32
[48] Jn17,21-24
[49] Jn14,23
[50] Jn6,56.Jn14,16
[51] He9 et 10
[52] CALDERI H. – L’homme au cœur de Dieu (éditions St Augustin/St Paul 1995), p. 88
[53] CALDERI H. – L’homme au cœur de Dieu (éditions St Augustin/St Paul 1995), p. 74
[54] Jn 14,16
[55] Mt11,17
[56] CALDERI H. – L’homme au cœur de Dieu (éditions St Augustin/St Paul 1995), p. 74
[57] Jn 11 et LC19,41-44
[58] Lc 15,8-10
[59] Lc15,11-32
[60] LC10,25-35
[61] Mt5,45
[62] Mt5,48.Lc6,36
[63] CALDERI H. – L’homme au cœur de Dieu (éditions St Augustin/St Paul 1995), p. 74
[64] E. PIDALANI PIGNAN.- O.C., 77
[65] Ga 4,4
[66] Mc6,3
[67] Lc9,21
[68] Mt12,29
[69] Lc22,65
[70] Lc22,48
[71] Mc3,21
[72] Mt25,40
[73] Mt 19,5
[74] Mt11,29
[75] Jn14,23
[76] Jn15,8
[77] Jn15,12-13
[78] Jn15,9
[79] 1Jn5,2 ;4,20
[80] Mt 20 ;Jn13,1 et 15
[81] Lc6,36
[82] Lc 6,37
[83] Col3,12-21
[84] Rm12,3-8 et 1 Cor12,3-11,12-21
[85] Ga 3,26-28
[86] Mt 25,40
[87] K. JOACHIM.- O.C., p. 69. Ga 3,26-28