vendredi 29 août 2008

En cas de décès quelles démarches?

La famille s’adresse aux Pompes Funèbres, puis au Curé de la Paroisse pour décider du jour et de l’heure des obsèques. Il faut se munir du carnet de baptême du défunt. Le Curé accueille la famille et prépare avec elle la célébration. Il faut demander la messe et ne pas oublier de verser l'intention de messe. D'autres messes peuvent être aussi dites pour le défunt. Un trentain grégorien, par exemple équivaut à 30 messes dites pour le défunt.
Voir l'Annuaire de l'Eglise Catholique de Côte d'Ivoire(Disponible à la Procure des Missions au prix de 5000F CFA)

Préparation pour la célébration des obsèques

La préparation de la célébration peut constituer un temps fort pour la famille, car la rencontre avec la paroisse a souvent un impact émotionnel. Lorsque l’on fait l’expérience du deuil, on éprouve un besoin d’écoute, de solidarité et d’amitié.
On aborde les points suivants : la personnalité du défunt et les circonstances de son décès, le sens que l’on veut donner à la célébration en tenant compte de l’assemblée, le choix des textes, les intentions de prière pour la prière universelle, le choix ou non de l’eucharistie les chants et la musique, la participation des proches éventuellement un témoignage sur le défunt. on peut personnaliser la célébration, par un poème ou un texte qui était cher au défunt, ou en écoutant un morceau de musique qu’il aimait.

A quel moment célébrer le sacrement de confirmation

À quel moment dans l’année ?
Dans l’année, le moment privilégié sera le temps pascal ou, à défaut et par extension, un dimanche du temps ordinaire. En effet, l’initiation chrétienne prend toute sa place dans la célébration de Pâques avec la vigile. C’est pendant cette célébration que les adultes reçoivent ensemble ces trois sacrements de l’initiation (baptême, confirmation, eucharistie). Pour bien relier la confirmation à l’initiation chrétienne, le temps pascal sera donc le plus approprié, qui se termine par la Pentecôte, fête du don de l’Esprit Saint à l’Église. Mais en dehors du Temps pascal, on privilégiera les dimanches (ou les samedis soirs) du Temps ordinaire, qui sont la célébration hebdomadaire de Pâques.
Peut-on célébrer la confirmation pendant les autres périodes de l’année, comme le Carême ou l’Avent ? Cela n’apparaît pas très opportun même si cela n’est pas interdit. En effet, le carême nous prépare à vivre en plénitude le Temps pascal, avec des prières, des textes qui nous aident à cheminer vers Pâques. Le Carême ne porte pas à la fête, or la célébration de la confirmation doit être plutôt festive. De plus, dans les paroisses, les catéchumènes adultes se préparent au baptême pendant le carême, avec des célébrations propres. Il y aurait risque de chevauchement et, dans la paroisse, de brouiller la dynamique de la préparation à l’initiation chrétienne. Pour l’Avent, le cas n’est pas similaire mais ce temps a aussi sa tonalité propre.
De toute façon, la date sera choisie en concertation avec l’évêque ou son délégué.
En fonction de la date, quelles lectures, quelles oraisons et quelle couleur liturgique choisir ?
Les règles liturgiques sont simples (cf. le Cérémonial des évêques n° 459) : s’il s’agit d’un dimanche du Temps pascal (de Pâques à Pentecôte), ou d’un dimanche de Carême ou de l’Avent, ou d’un jour de fête solennelle ou dans l’octave de Pâques, on doit prendre les lectures, les oraisons et la couleur liturgique de la messe du dimanche ou de la solennité. s’il s’agit d’un dimanche du temps ordinaire, ou du temps de Noël, ou d’une fête ou tout autre jour, on peut prendre dans les lectures proposées dans le rituel en annexe III, ou bien celles du jour, ce qui a tout son sens un dimanche en paroisse. On prendra les oraisons proposées dans le Rituel de la confirmation. La couleur des ornements liturgique sera le rouge, symbole du don de l’Esprit, ou le blanc, symbole de la résurrection et couleur employée pour Pâques, jour du baptême et de l’initiation chrétienne par excellence.
À quelle heure et dans quel lieu ?
L’horaire et le lieu de la célébration seront choisis pour permettre aux confirmands, à leur famille, et leurs amis, ainsi qu’à la communauté paroissiale habituelle d’être présent et de bien participer à la célébration
voir les question de la taille de l’église et de la visibilité de tous).
Si la célébration a lieu en dehors d’une église paroissiale, comme la chapelle d’un établissement scolaire, on veillera bien sûr à en informer le curé de la paroisse du lieu, voire à l’inviter à la célébration.

QU'EST-CE QUE L'AVENT?

Adventus, en latin, signifie « avènement ». Le temps liturgique de l’Avent est consacré à une ardente préparation de la venue du Seigneur.
Il commence le quatrième dimanche avant Noël. Marqué par une pénitence de tonalité joyeuse, il utilise les ornements violets ; on se passe habituellement d’accompagnement musical pour les chants liturgiques, et d’ornementation florale.
L’Avent célèbre le triple avènement du Seigneur : sa naissance à Bethléem dans le passé, sa venue dans les cœurs par la grâce, et son retour glorieux à la fin des temps. Dès le début de l’année liturgique, la triple référence au passé, au présent et à l’avenir, qui appartient à la structure de la liturgie ici-bas, est rendue manifeste (voir Mémorial).
On passe sans heurt d’une année liturgique à une autre. Les derniers dimanches du temps ordinaire préparent à la Parousie du Seigneur et au jugement dernier ; la fête du Christ-Roi en est l’aboutissement. Le début de l’Avent considère surtout le dernier avènement du Christ (avenir).
A partir du 17 décembre commence une grande semaine de préparation à Noël, plus attentive à la commémoration du mystère de l’Incarnation et de la naissance du Sauveur (passé), pour que nous puissions mieux recevoir la grâce du salut (présent). La liturgie actualise ainsi le passé dans le présent, pour instaurer l’avenir ; elle le fait avec un art consommé, signe de la plénitude dont elle est dépositaire.

ALLONS-NOUS RESSUSCITER?

C’est une affirmation de foi en la parole de Jésus « Celui qui croit en moi, même s’il meure, vivra. Et moi, je le ressusciterai au dernier jour » Jn 6/44 – 11/23-26
Ce ne sera pas une simple réanimation de notre corps. Tout en étant bien le nôtre, il sera différent. Pour répondre aux critiques des sadducéens contre la résurrection, Jésus a dit :"Ceux qui auront été jugés dignes d’avoir part à l’autre monde et à la résurrection d’entre les morts ne se marient pas. Ils ne peuvent plus mourir car ils sont pareils aux anges" Luc 20/35-36)
Pour répondre aux problèmes que suscite la résurrection, St Paul écrit : "Comment les morts ressuscitent ils ? avec quel corps reviennent ils ? ... Toutes les chairs ne sont pas les mêmes ... On est semé dans la corruption, on ressuscite dans l’incorruptibilité ... on est semé corps psychique, on ressuscite corps spirituel" (1Cor.15/35-44) Un corps spirituel est un corps semblable à celui du Christ ressuscité qui apparaît à ses disciples.
Au centre de la foi chrétienne, il y a la certitude que le Christ a triomphé de la mort par sa résurrection et que nous ressusciterons nous aussi avec un corps transfiguré.

QU'EST-CE QUE L'ESPRIT-SAINT?

L’Esprit Saint, ou Esprit de Dieu, ne peut se séparer du Père et du Fils. Il se révèle avec Jésus de Nazareth, le Christ, mais il peut aussi se révéler de façon propre. Il est une personne au sein du Dieu unique et Trinité. Il se définit plutôt par ce qu’il fait : il est le “vecteur” ou ce qui permet l’action de Dieu. Il est comme la présence agissante de Dieu. Il est aussi le lien entre Dieu Père et Dieu Fils, et nous le voyons dans le lien entre Jésus-Christ et son Père. C’est par cet Esprit que Jésus a agi pendant les quelques années de son ministère.

QU'EST-CE QUE LES LAUDES,

Du latin laudes : « louanges ». L’office de Laudes est celui du matin : il doit ce nom à la tonalité laudative qui le caractérise, face au renouveau quotidien des bienfaits de la création. Le premier Psaume est un Psaume du matin, tandis que le dernier est un Psaume de louange ; dans l’office prévu par la Règle de saint Benoît, le dernier élément de la psalmodie est constitué chaque jour par les trois derniers Psaumes du Psautier qui ne sont que pure louange : ces Laudes (Ps 148, 149, 150) ont contribué à donner son nom à l’office matinal.
Avant le ou les Psaumes de louange, on psalmodie un Cantique de l’Ancien Testament. Le sommet de Laudes est le chant du Cantique évangélique de Zacharie, le Benedictus : on le chante debout. La prière d’intercession qui suit est marquée par l’offrande et la louange pour la journée qui commence. Quand Laudes est le premier office du jour, on chante d’abord le Psaume invitatoire.